The India Statement
Santé

The India Statement

Par Peter Bannister - Publié le 07/01/2022
À la fin d’une semaine marquée par d’âpres débats à l’Assemblée Nationale autour du pass vaccinal et des polémiques violentes suite aux désormais célèbres propos d’Emmanuel Macron dans Le Parisien, il pourrait être utile de prendre un peu de recul pour voir l’état de la discussion dans d’autres pays concernant la pandémie.

Si certains développements ont connu une large couverture médiatique (tels que la décision de l’Italie de rendre la vaccination obligatoire à partir de 50 ans ou les déboires de Novak Djokovic, non-vacciné, essayant de se rendre à l’Open d’Australie), d’autres sont beaucoup moins connus. Par exemple, au Danemark, l’épidémiologiste Tyra Gorve Krause vient de prédire que l’omicron va permettre au pays de parvenir à l’immunité collective et aux Danois de reprendre une vie normale d’ici deux mois suite à la fin de la pandémie. Un optimisme partagé en Afrique du Sud, où une étude effectuée à Tshwane (l’épicentre des infections dues à l’omicron), publiée le 30 décembre 2021 a indiqué que les admissions à l’hôpital avaient commencé à baisser 33 jours après le début de la vague actuelle. Pour les auteurs, l’omicron, dont ils ont noté la faible létalité par rapport à d’autres variants, pourrait signaler la fin de la phase épidémique du covid et sa transition vers l’endémicité.

Aux Etats-Unis, le débat concernant la censure des scientifiques dissidents continue à faire rage suite à la fermeture définitive du compte Twitter (500 000 abonnés) de Robert Malone, l’un des inventeurs de la technologie ARN messager, qui avait lu la déclaration finale de Covid Summit sur les traitements précoces à Rome au mois de septembre, étant également reçu au Vatican par le Cardinal Turkson. Malone n’a pourtant pas été réduit au silence, étant par la suite l’invité du célèbre podcaster Joe Rogan, dont le récent entretien fleuve (presque 3 heures) avec le Pr Peter McCullough, cardiologue spécialisé en pharmacovigilance et traitements anti-covid aurait été écouté par 40 millions de personnes.

Aux côtés d’autres figures connues tels que Pierre Kory ou l’ex-vice-président de Pfizer Michael Yeadon, Peter McCullough vient également d’appuyer The India Statement, une pétition citoyenne au premier ministre indien Narendra Modi critiquant la vaccination de masse et soulignant l’importance des traitements contre le covid. Accompagnée de 60 pages d’argumentation détaillée et nombreuses références scientifiques, la pétition cite notamment le travail de l’épidémologiste Amitav Banerjee comparant la mortalité due au covid avec celle d’autres maladies bien plus létales (typhoïde, dengue, encéphalite japonaise, tuberculose…), affirmant que l’allocation de ressources budgétaires massives pour une campagne de vaccination à grande échelle ne peut qu’être délétère pour la politique sanitaire en Inde. Parmi les documents annexés se trouve un rapport toxicologique de Michael Yeadon qui critique l’absence totale de données sur la toxicité reproductive lors des essais de Pfizer. Tout comme la toxicologiste Janci Chunn Lindsay lors d’un dialogue avec le CDC [Center for Disease Control] américain ainsi que Stephanie Seneff, chercheuse à MIT, Yeadon soulève le danger éventuel d’une réaction auto-immune chez des femmes vaccinées pendant la grossesse, due à la ressemblance entre la protéine spike du SARS-CoV2 et la syncytine-1, qui joue un rôle essentiel dans le développement du placenta. Une autre analyse est fournie conjointement par le pathologiste allemand Arne Burkhardt et l’immunologue Sucharit Bhakdi, décrivant 15 autopsies suite à des décès post-vaccination, dont les images de dégâts indiquant des réactions sévères auto-immunes ont été montrées et commentées en détail lors d’une conférence en Allemagne le 4 décembre 2021. Côté traitements, la pétition indienne cite des médecins ayant soigné le covid avec grand succès chez quelques milliers de patients par leurs propres protocoles, y compris les américains George Fareed et Brian Tyson, ainsi que le sud-africain Shankara Chetty, dont la thérapie ambulatoire « du 8ème jour » n’utilise ni l’hydroxychloroquine, ni l’ivermectine.

Reste à voir si toute cette documentation trouvera un écho chez les autorités en Inde (où le paysage vaccinal est plus varié qu’en France, comportant 9 produits dont un vaccin inactivé et deux protéiques). Ce qui est pourtant sûr est que les auteurs de cette initiative « citoyenne » n’appartiennent à aucun des trois groupes « anti-vax » décrits par Olivier Véran de manière fort réductrice aux députés (les « loin de tout », les « méfiants » au bord du délire et les « indifférents »). Ce sont au contraire des personnes qui sont au courant des derniers développements internationaux et capables de citer de vrais travaux scientifiques dans divers domaines. Et tout comme leurs homologues en France, ils savent très bien, pour reprendre la boutade du Ministre de la Santé à Martine Wonner, que l’hydroxychloroquine ne se fume pas.
La sélection
The India Statement
Entretien avec le Dr. Shankara Chetty : tout ce qu’il faut savoir sur l’Omicron
covexit.com
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