Histoire
Pour l'Unesco, Hébron est une ville musulmane à protéger
Pur révisionnisme politisé ou vision partielle et partiale de l’histoire ? Ce vendredi, l’Unesco a déclaré la vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie occupée, «zone protégée » du patrimoine mondial. Jugeant le site érigé durant la période mamelouke (entre 1250 et 1517) «d'une valeur universelle exceptionnelle en danger», elle l'a inscrit sur deux listes, celle du patrimoine mondial et celle du patrimoine en péril. Lors du scrutin des 21 membres du Comité, 6 se sont abstenus, 3 ont voté contre mais 12 pour. Vu l'abstention, la majorité requise était de dix voix…
Ce classement par l’Unesco de la vieille ville « islamique » d’Hébron a été qualifié de « souillure morale » par le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, de « succès dans la bataille diplomatique menée par les Palestiniens sur tous les fronts face aux pressions israéliennes et américaines » par son homologue palestinien.
Hébron abrite aujourd'hui une population de 200 000 Palestiniens et de quelques centaines de colons israéliens vivant dans une enclave protégée par des soldats, près de ce que les juifs appellent le Tombeau des Patriarches, et les musulmans la mosquée d'Ibrahim.
L'endroit abriterait la dépouille d'Abraham, père des trois religions monothéistes, celles de son fils Isaac, de son petit-fils Jacob et de leurs épouses Sarah, Rebecca et Léa. La Bible nous parle d'ailleurs on ne peut plus clairement de cette ville, juive depuis quatre mille ans : « Sara vécut cent vingt-sept ans. Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations. (...) »
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a quant à lui déclaré que cette décision de l'Unesco jugeant « que le tombeau des Patriarches à Hébron est un site palestinien, ce qui veut dire non juif » est «délirante».
Ce classement par l’Unesco de la vieille ville « islamique » d’Hébron a été qualifié de « souillure morale » par le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, de « succès dans la bataille diplomatique menée par les Palestiniens sur tous les fronts face aux pressions israéliennes et américaines » par son homologue palestinien.
Hébron abrite aujourd'hui une population de 200 000 Palestiniens et de quelques centaines de colons israéliens vivant dans une enclave protégée par des soldats, près de ce que les juifs appellent le Tombeau des Patriarches, et les musulmans la mosquée d'Ibrahim.
L'endroit abriterait la dépouille d'Abraham, père des trois religions monothéistes, celles de son fils Isaac, de son petit-fils Jacob et de leurs épouses Sarah, Rebecca et Léa. La Bible nous parle d'ailleurs on ne peut plus clairement de cette ville, juive depuis quatre mille ans : « Sara vécut cent vingt-sept ans. Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations. (...) »
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a quant à lui déclaré que cette décision de l'Unesco jugeant « que le tombeau des Patriarches à Hébron est un site palestinien, ce qui veut dire non juif » est «délirante».