
L’écriture inclusive contre la liberté d’expression
Cécile Philippe, directrice générale de l’Institut Economique Molinari, estime elle aussi que l’écriture inclusive pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, le plus évident étant qu’elle rend les mots illisibles alors que l’orthographe est déjà en péril, et pas seulement chez les écoliers… Mais le plus préoccupant est la « réelle menace » que ses « promoteur.rice.s » font planer sur la liberté d’expression en faisant passer ceux qui refuseraient de l’utiliser pour des adversaires de « l’égalité des représentations entre les femmes et les hommes » que l’écriture inclusive est supposée favoriser. Bref, cet avatar de la novlangue offrirait de nouveaux prétextes à la censure et c’est au nom de la liberté de pensée, d’écrire ou de parler qu’il faut s’y opposer.