
Eugénisme. Le droit à la vie des personnes handicapées en débat aux Nations Unies
« Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8) » souligne le Comité qui s’oppose ainsi à l’avortement eugénique pratiqué dans de nombreux pays (en France, le taux d’avortement pour la trisomie 21 était de 77% en 2015 et de 98% au Danemark).
Le Comité des droits des personnes handicapées s’oppose aussi frontalement au Comité des droits de l’homme qui, relève l’ECLJ, a entrepris de réinterpréter le « droit à la vie » comme comprenant un droit à l’avortement « tout particulièrement lorsque (…) le fœtus présente des malformations mortelles ». L’ECLJ qui adressé un mémoire pour soutenir le droit à la vie auprès du Comité des droits de l’homme, participera aux réunions du Conseil des droits de l’homme à Genève, les 27 octobre, 1er et 2 novembre.
