- 05/10/2025 à 23:06
La corrida est une tradition barbare qui n'a aucune raison de subsister . Faut-il être primaire pour la défendre...au nom de la tradition. C'est juste le moyen d'exprimer une violence collective et de la cautionner avec des arguments culturels
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- 27/09/2025 à 23:12
Je ne vais pas perdre de temps à argumenter mais cet article est plutôt spécieux avec des arguments qui ne tiennent pas la route. Je ne suis ni végétarien, ni vegan et je mange de la viande. Cette pseudo tradition est effectivement barbare tout comme ceux qui chantent du rap ou ceux qui jouent du couteau pour un oui ou pour un non. En bref, il faut interdire sans exception ces corridas inutiles et d'un autre temps. Et pour ceux qui ont besoin d'adrénaline, ils peuvent toujours faire un déplacement vers Kiev ou Gaza où ils retrouveront la vue et l'odeur du sang qu'ils apprécient tant !
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Réponse de l'auteur - 28/09/2025 à 13:39
Merci pour votre retour. Employer le terme « pseudo-tradition » traduit déjà une position tranchée, mais l’article ne cherche pas à imposer un point de vue, il tente surtout de questionner. Quant à l’idée que mes arguments « ne tiennent pas la route », je comprends que la démarche puisse dérouter, puisqu’elle consiste à rapporter une vision rarement défendue aujourd’hui qui va contre le consensus. Mais je ne ménage pas non plus la corrida, puisque j’expose aussi ses débuts très compliqués et controversés. C’est un débat qui me semble beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. J’ai répondu de manière plus détaillée à d’autres commentaires, n’hésitez pas à en prendre connaissance. Merci en tout cas d’avoir pris le temps de commenter.
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- 26/09/2025 à 16:49
La corrida, une tradition ? Enfoncer 1.50 m d’armes blanches dans le corps du taureau pendant 20 minutes en l’achevant de plusieurs coups de poignards dans le rachis cervical est un spectacle cruel qui devrait être aboli. Les férias, les manades et les arènes pourront continuer à vivre sans ce spectacle abject.
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- 26/09/2025 à 16:47
La corrida, une tradition ? Enfoncer 1.50 m d’armes blanches dans le corps du taureau pendant 20 minutes en l’achevant de plusieurs coups de poignards dans le rachis cervical est un spectacle cruel qui devrait être aboli. Les férias, les manades et les arènes pourront continuer à vivre sans ce spectacle abject.
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- 26/09/2025 à 08:26
Tout comme les défenseurs de la corrida vous faites des allusions et amalgames avec les abattoirs où des millions d'animaux meurent dans des conditions insoutenables. De ce fait, vous éludez la question de fond à savoir la jouissance de certains individus face au supplice et à l'agonie d'un animal. Un sentiment de toute puissance dans un jeu barbare et pervers dans lequel les dé sont pipés. La barbarie érigée en spectacle. Quant aux abattoirs, ils meriteraient un article à part entière.
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Réponse de l'auteur - 26/09/2025 à 10:09
Merci pour votre commentaire. Vous soulevez un point qui revient souvent, celui de la « jouissance » éventuelle face à la souffrance animale. C’est une dimension qui me semble difficile à appréhender car, n’étant ni omniscient ni à la place des spectateurs, je ne peux pas savoir ce qui motive chacun. Peut-être que, chez certains, il y a une part de sadisme ; mais pour la grande majorité des aficionados, ce n’est pas de cet ordre. Ils disent apprécier avant tout un cérémonial, un rituel, une atmosphère particulière, et surtout le rapport de force homme-animal et les passes techniques qui s'enchaînent. On peut, bien sûr, objecter qu’il n’est pas nécessaire de faire souffrir un animal pour générer de l’ambiance ou une atmosphère. C’est vrai, et c’est précisément ce qui nourrit le débat.
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Siffreine - 26/09/2025 à 08:09
Raphaël Raucoule Comment être amoureux de l'animal qu'Il va torturer??? combien une mise à mort rapporte t'il pécuniairement ...Je ne crois pas à son sentiment d'amour!!!
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Siffreine - 26/09/2025 à 08:01
Je soutien %%
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- 26/09/2025 à 07:28
Pour être allé dans des abattoirs, si j’étais taureau, je préférerais, sans hésitation aucune, mourir dans l’arène plutot que sous le couteau du boucher… A propos, lors d’un avortement, le fœtus souffre-t’il?
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- 26/09/2025 à 00:00
Toute souffrance animale PAS NÉCESSAIRE est à bannir.
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Réponse de l'auteur - 26/09/2025 à 10:07
Merci pour votre remarque. La notion de “nécessaire” reste très subjective. Par extension, la consommation de viande pourrait elle aussi être jugée non nécessaire (sauf cas particuliers liés à des besoins physiologiques). Cela revient à adopter une posture antispéciste, puisque tout rapport homme-animal implique domination et donc, potentiellement, souffrance “non nécessaire”. Une telle posture devrait alors, par cohérence, être généralisée à l’ensemble de la société, sinon, cela revient à une injustice ciblée. Je comprends que la corrida pose une question spécifique puisqu’elle est liée au spectacle, mais au fond, la “nécessité” dépend du prisme de chacun. C’est peut-être là l’enjeu, interroger où chacun place cette frontière.
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- 25/09/2025 à 22:18
J'apprécie en temps normal vos articles et leurs analyses même si je ne suis pas toujours d'accord. La culture, les identités régionales ou appelez-les comme vous voudrez, nous n'allons pas jouer sur les mots, ne sont et ne seront jamais un prétexte pour justifier la torture animale. Il n'y a aucun angle à interroger ou à comprendre. Il n'y a aucune valorisation du local et de ses singularités. Le taureau n'a pas demandé à se trouver dans l'arène et des solutions existent pour offrir une nouvelle vie à ces animaux. Je reprends vos mots "Militer pour l'abolition revient à militer pour l'extinction de la race des taureaux de combat ". Quel sordide raccourci pour perpétuer une pratique barbare et arriérée. Il faut nommer les choses par ce qu'elles sont. Il ne s'agit en rien "d'une dialectique perfide, stérile et peu constructive" comme vous le prétendez. " Seulement" 1000 taureaux morts par an face aux milliards d'animaux d'élevage. Une comparaison abjecte. Quand bien même les pratiques d'élevage mériteraient à elles-seules un article à part entière, la mise à mort intentionnelle d'un animal transformée en spectacle est indéfendable. Vous avez omis de préciser qu'avant de rentrer dans l'arène, les parties génitales des taureaux sont brûlées, ses yeux enduits de vaseline rendant sa vision floue et j'en passe sur les pratiques d'affaiblissement. Mais oui, c'est de la culture voyons ! Le congrès espagnol examine en ce moment même une initiative citoyenne visant à retirer à la corrida son statut de patrimoine culturel. Et en France ? Votre article démontre un retard considérable. Emile Zola écrivait déjà : "La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d'une victime désignée". Il n'y a rien à ajouter.
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Réponse de l'auteur - 25/09/2025 à 23:43
Merci pour votre retour et pour les compliments du debut :-) Vous soulevez des éléments réels car il y a eu, et il y a sans doute encore, des dérives dans certaines pratiques (taureaux affaiblis, maltraités, etc.). C’est à la filière de la tauromachie d’assainir le milieu et d’être en adéquation avec ce qu’elle prétend défendre. Il est essentiel que ces dérives soient dénoncées. Je ne pense pas qu’il y ait de “comparaison abjecte”, en tout cas ce n’était pas ma volonté. L’idée n’est pas de hiérarchiser les souffrances, mais de mettre en lumière une incohérence. « Si les abattoirs avaient des murs de verre, tout le monde serait végétarien », disait Paul McCartney (si c’est bien lui qui en est l’auteur). Certes, l’abattage n’est pas un spectacle, mais les aficionados soulignent que la société moderne a tendance à effacer totalement l’animal de son quotidien, à invisibiliser sa mort et la violence de l’élevage. Or, des pratiques comme la séparation brutale des petits de leur mère et bien d’autres choses, généralisées dans l’industrie, sont elles aussi empreintes de souffrance. C’est pas pour légitimer, je porte les arguments de ceux qui adhèrent. Beaucoup d’aficionados sont des individus profondément enracinés dans la ruralité, proches de la nature, qui parfois chassent pour leur propre consommation par exemple et entretiennent un rapport direct à la faune, à la flore et au terroir. Ils ne se vivent pas comme des barbares ou des arriérés, mais comme des héritiers d’un mode de vie où l’homme n’est pas séparé du cycle vie/mort et dont la corrida est une composante. C’est un point de vue qui n’est pas forcement le miens, mais que j’expose. La question au fond est de savoir si on peut etre contre une pratique (parce qu’elle nous heurte au plus profond de nous même) sans pour autant exiger son abolition. Car l’interdiction, pour ceux qui la vivent de l’intérieur, peut générer un profond sentiment d’injustice. D’autant que d’autres formes de spectacle animalier, comme le cirque ou certaines disciplines équestres, impliquent elles aussi des morts prématurées, même si elles n’ont pas le même caractère sanglant ni le folklore qui entoure la corrida. La législation française elle-même entretient un flou parce que l’animal reste juridiquement considéré comme un bien meuble. Les agressions sur les chiens ou d’autres animaux ne sont pas poursuivies comme telles. Cela interroge tout un système légal et culturel. D’ailleurs, si les taureaux bénéficiaient d’une personnalité juridique, la corrida serait probablement interdite de fait. Mais cette question est complexe. Quand vous dites que le taureau n’a pas demandé à être dans l’arène, vous avez raison. Mais le milieu tauromachique défend une autre vision, selon lui, ces animaux sont sélectionnés et élevés pour le combat, le portent dans leurs gènes, et ne sont pas “forcés” à se battre. Ils sont décrits comme des animaux d’une violence et d’une puissance inouïe, et la corrida serait une manière ritualisée d’exposer cette spécificité. C’est un point de vue que l’on peut contester, mais il existe. Enfin, il faut rappeler qu’en cas d’abolition, la race des taureaux de combat disparaîtrait bien. Ils n’existent que pour l’arène (seul un faible pourcentage y est envoyé, la majorité finissant à l’abattoir pour la consommation). Les coûts d’élevage seraient bien trop élevés pour les maintenir uniquement à cette fin. Et quand bien même, est-ce que l’abattoir offrirait vraiment une mort plus digne que l’arène ? La question de l’intérêt supérieur de l’animal ne se poserait plus. Je savais que ce point de vue serait minoritaire et susciterait une vive opposition. Mais il me paraît essentiel de porter ce type de voix, pour questionner et interroger au-delà des évidences. J’ai écrit cet article en tant que défenseur de la cause animale (j’ai notamment beaucoup travaillé sur les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) et en tant que végétarien depuis près de 7 ans. Je ne suis donc ni consommateur de ce spectacle, ni indifférent à la souffrance animale. Merci de m’avoir lu, comme vous pouvez le constater j’y accorde une grande importance.
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Anonyme - 26/09/2025 à 09:07
@Auteur Bonjour Raphaël, je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites. Je suis un habitant des Landes, de Mont de Marsan pour être précis et également aficionado. Je comprends le débat et je comprends ceux qui sont contre. Dans ma famille qui est d’ici aussi il y en a qui n’aiment pas la corrida et savent que moi j’aime ça. Chacun respecte l’autre et on essaye pas de se convaincre car la corrida à mon avis, on aime ou on aime pas. Comme vous dites on est pas sanguinaire debile. La corrida est rempli de codes qu il faut connaître et respecter pour que la faena soit apprécié. Le taureau est respecté et si le matador ne le respecte pas il est copieusement sifflé je peux vous l’assurer. Oui on met en spectacle la mort d’un animal… mais n’est ce pas de l’honnêteté de regarder la mort en face et d’être conscient que pour manger de la viande, il faut la mort d’un animal? Oui j’aime la viande aussi ( je sais j’ai beaucoup de défauts) mais j’aime les animaux… oui ça paraît absurde pour les antis mais comme vous dites si bien, beaucoup aiment l’animal et vont les voir dans les fincas espagnoles pour les admirer ou dans les corrales avant les corridas. Comme vous dites le taureau de combat et bien élevé on en prend soin et si la corrida est supprimé cette race s’éteindra et toute l’économie et l’élevage s’éteindra avec. On ne peut pas justifier la souffrance animale donc je serai triste que ça disparaisse mais à la fois je comprendrais. Tant que ça existe j’irai aux corridas. Mais par contre quelle limite faut-il poser aux interdictions…. Après ce sera la course landaise…. Quand on voit les Orques du marine Land d’ Antibes, fermé avec des animaux que personne ne veut mais qu’il faut continuer à nourrir. Est ce que les animalistes mettent la main à la poche pour les nourrir? Non. Fier d’eux d’avoir réussi à faire fermer le parc, mais les animaux on en fait quoi maintenant? Si on était intelligent. On aurait pu laisser le parc ouvert avec décision de fermeture à la mort des animaux présents. Non?
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