1) Des salaires excessifs : 202.456 € de rémunération nette moyenne annuelle (record absolu à 255.579 €) pour les administrateurs généraux des finances publiques de classe exceptionnelle ; 174.979 € (record absolu à 207.061 €) de rémunération nette moyenne annuelle pour les contrôleurs budgétaires et comptables ministériels. La rémunération annuelle d’un directeur régional des finances publiques est supérieure en moyenne d’environ 35.000 € à celle d’un directeur d’administration centrale et encore de près de 8.000 € à celle d’un directeur général.
2) Des primes et indemnités touchées de façon illicite par des administrateurs des finances publiques, des comptables d’établissements publics nationaux, des contrôleurs budgétaires et comptables ministériels, des administrateurs et agents des douanes, des conservateurs des hypothèques. Ces avantages qui atteignent des centaines de milliers d’euros procèdent de décisions irrégulières, ou de suppléments annexés à une allocation complémentaire de fonctions.
3) L’absence de contrôle de la part de corps spécialisés dans le contrôle de la bonne utilisation des deniers publics. « Ni les deux ministres concernés, ni les membres de leurs cabinets n’effectuent le moindre contrôle sur ces rémunérations sensibles.»
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