Covid-19 : besoin d’un deuxième avis médical ?
Santé

Covid-19 : besoin d’un deuxième avis médical ?

Par Peter Bannister - Publié le 27/01/2022
Dans l’évolution de la politique sanitaire au niveau international, des développements récents suggèrent que les divergences entre les pays sont en train de croître. D’un côté, certains avancent vers une obligation vaccinale ouverte (Autriche) ou déguisée (France), tandis que d’autres sont en train d’assouplir ou d’abandonner leurs restrictions (Royaume-Uni, Espagne, Danemark…). C’est dans ce contexte paradoxal que deux grandes manifestations viennent d’avoir lieu à Bruxelles et à Washington, dont les seuls échos dans la presse francophone ont été des condamnations d’actes violents commis en Belgique par des casseurs contre la police ainsi que les bâtiments de l’Union Européenne. Les médias ont par contre largement ignoré le contenu des réclamations à la base de ces manifestations, réclamations pourtant communes aux opposants des mesures coercitives des deux côtés de l’Atlantique.

Ces événements sont intéressants dans la mesure où ils emblématisent l’intégration de deux axes de contestation. Le premier, scientifique, juge infondées les mesures sanitaires à la lumière de l’efficacité limitée et des risques associés aux vaccins anti-covid actuellement autorisés, critiquant également la suppression des traitements précoces. Le deuxième, juridique, souligne le danger d’une érosion des libertés civiles et du transfert massif de pouvoir économique pendant la pandémie vers de puissants groupements financiers (notamment les sociétés de gestion tels que Vanguard ou Blackrock).

Le best-seller The Real Anthony Fauci de l’avocat et activiste Robert F Kennedy Jr. incarne cette fusion des arguments juridiques et scientifiques, l’original anglais étant préfacé par Robert Malone (un des inventeurs de la technologie ARN messager), la traduction française par le Pr Christian Perronne. Des figures certes controversées dont les propos ne laissent pas indifférents : désinformateurs complotistes pour certains, lanceurs d’alerte incontournables pour d’autres…

En Belgique, la manifestation (50 000 participants selon la police) a suivi une conférence au Press Club Europe, organisée par l’organisation Children’s Health Defense, avec une présentation par Senta Depuydt et Christian Perronne de la version française du livre de Kennedy. Parmi d’autres intervenants ont figuré l’avocat allemand Reiner Fuellmich, Astrid Stuckelberger (ex-experte en bioéthique auprès de l’OMS) et la généticienne Alexandra Henrion-Caude, qui avait aussi récemment témoigné aux côtés du Pr Perronne et Luc Montagnier au parlement luxembourgeois.

Kennedy lui-même, ainsi que divers scientifiques et leaders religieux (chrétiens, juifs et musulmans) a parlé dimanche à Washington D.C. lors d’une manifestation (30 000 personnes) contre l’obligation vaccinale aux États-Unis. Plusieurs participants (dont des figures marquantes de la dissidence médicale telles que Peter McCullough, Robert Malone, Pierre Kory, Richard Urso…) sont ensuite restés à Washington pour la table ronde A Second Opinion (Un deuxième avis) au Senate Office Building au lendemain, présidée par le Sénateur Ron Johnson. Ambitieux et souvent assez technique, ce forum pluridisciplinaire a examiné pendant 5 heures 4 « piliers » de la réponse à la pandémie : la limitation de la propagation du virus, les traitements précoces, le traitement à l’hôpital et la vaccination.

La dernière partie de la discussion concernait les effets adverses des vaccins (myocardites…) ainsi que les problèmes liés à la toxicité à la fois de la protéine spike et des nanoparticules lipidiques (utilisées par Pfizer-Biontech et Moderna) et la question éthique de la vaccination des enfants. Il faudrait cependant souligner que de nombreuses interventions ciblaient plutôt le traitement du covid, plusieurs scientifiques critiquant sévèrement les protocoles imposés dans les hôpitaux par les autorités, ne laissant aucune liberté aux praticiens. En particulier, les médecins Pierre Kory, Paul Marik et Harpal Mangat ont attaqué l’administration quasi-exclusive aux États-Unis du remdesivir de la société pharmaceutique Gilead ainsi que de faibles doses (6 mg par jour) du corticoïde dexaméthasone lors de la phase inflammatoire du covid-19 – moment critique pour le pronostic vital. Des traitements jugés inadéquats, voire dangereux pour au moins deux raisons : l’insuffisance de la dose de dexaméthasone (des essais cliniques en cours testent plutôt 20 mg par jour) et la dangerosité du remdesivir, notamment pour la fonction rénale. Marik a noté avec une certaine amertume les incitations financières offertes par le gouvernement américain aux hôpitaux utilisant le remdesivir (coût $3000 par traitement) au moment où l’ivermectine, dont l’efficacité a été soulignée par plusieurs intervenants à Washington, est disponible à l’OMS à un prix de 2ct par pilule. Et si le deuxième avis le plus vital pour comprendre la gestion de la pandémie concernait la corruption institutionnelle de la médecine ?
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