Sur le prestigieux site international
Epoch Times (19 langues, plus de 22 millions de pages vues par mois, de nombreuses récompenses internationales), basé à New York et spécialisé dans la couverture de l’actualité chinoise, ces nouvelles informations sur le
trafic d’organes prélevés sur des prisonniers exécutés.
L’affaire n’est pas nouvelle. Mais dix ans après la sortie du premier rapport sur le trafic d’organes prélevés dans des prisons et des camps de concentration, voici de nouvelles révélations sur sa poursuite et son ampleur.
En Chine communiste, chaque année, entre 60 000 à 100 000 prisonniers sont exécutés pour leurs organes. Parmi eux, des condamnés de droit commun mais aussi
de nombreux prisonniers de conscience dont on peut dire qu’ils sont
purement et simplement assassinés. Ce sont en majorité des pratiquants de
Falun Gong (discipline traditionnelle pratiquée par 100 millions de Chinois), mais aussi des
Ouïghours, des
Tibétains et des
chrétiens.
C’est ce que révèlent dans cet entretien le journaliste d’investigation Ethan Gutman (nominé pour le prix Nobel de la Paix 2017), et les avocats David Matas et Theresa Chu. Cette dernière, avocate taïwanaise, a présenté à l’ONU une pétition réunissant
5 millions de signatures pour que l’organisation s’oppose à la pratique de prélèvements forcés d’organes. Sans succès jusqu’à présent… la Chine siégeant au Conseil de Sécurité.
Il est néanmoins tout à fait surprenant que la presse occidentale, si prompte à dénoncer la Russie de Poutine, soit si peu diserte sur les crimes de masse du Parti communiste chinois.
Le but que poursuivent actuellement ces défenseurs des milliers de victimes innocentes est
la fin de l’accréditation de l’Institution de transplantation chinoise par le milieu médical occidental.