La Fondation Jérôme Lejeune est attaquée par une pétition de chercheurs publiée dans Le Monde du 30 mars qui demandent à l’État de lui retirer sa
reconnaissance d’utilité publique. Son président, Jean-Marie Le Méné, contre-attaque dans cette tribune publiée par
Famille Chrétienne et accessible via le site de la
Fondation Jérôme Lejeune.
Il constate que les pétitionnaires sont de deux sortes :
eugéniste et « démiurgique », les deux faces du
transhumanisme. Les uns font la guerre aux enfants « indésirables », les autres utilisent tous les moyens de la biotechnologie pour faire naître des enfants désirés. Ils ont inventé et justifié
la pilule abortive, la GPA, le tri embryonnaire… en dépit des lois quand ils jugeaient que la législation retardait. C’est ce qu’ils appellent des «
illégalités fécondes ».
Voilà qu’aujourd’hui ces «
routiniers de la transgression » se liguent « contre une institution qui accueille des handicapés mentaux en consultation, finance de la recherche à leur profit, et refuse la lâcheté de supprimer les incurables. »
Ce qu’ils reprochent à la Fondation Jérôme Lejeune ? De leur mettre des bâtons dans les roues en les accusant d’illégalité : « La pétition a été lancée après la requête de la Fondation contre la première autorisation de créer un
embryon à trois parents ! Une technique qui allie
clonage, création d’un embryon pour la recherche et transgénèse. Une triple violation de la loi et des normes internationales en vigueur. »
« Le comble est que la Fondation, qui essaie de faire respecter la loi, est accusée par ceux qui se vantent de l’avoir bravée » argumente Jean-Marie Le Méné.